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Le livre du moment

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Pressenti pour le prix Goncourt 2014, l'auteur algérien Kamel Daoud n'a finalement pas obtenu la récompense. Par un jeu de miroirs habile, "Meursault, contre-enquête", son premier roman, éclaire d'un jour nouveau "L'étranger" d'Albert Camus. Kamel Daoud, né à Mostaganem, est journaliste au quotidien d'Oran.

Culotté. Audacieux. S'attaquer à un monstre de la littérature française du XXe siècle, Albert Camus, n’est pas une chose aisée. Dans son premier roman "Meursault, contre-enquête", paru aux éditions Actes Sud en mai 2014, Kamel Daoud revisite "L'étranger" pour donner "sa propre vision du salut et du sens", 

Cuisine maghrébine du moment

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Berkoukes ou Aïch
 plat traditionnel algérien

Le Berkoukes est l'un des nombreux plats de pâtes ( mais qui as dit que les pâtes étaient réservés aux Italiens ?! ) qui fait la richesse des mets delicieux de la cuisine algérienne.

C'est un plat d'hiver, généreux, réconfortant, absolument excellent préparé à base de pâtes " petits plombs " que l'on trouve aisément dans les épiceries orientales ou turques mais si vous en avez la chance ou si vous savez le préparer, ces petites pâtes peuvent également se rouler à la main, de pleins de bons légumes de saison, d'un peu de viande et le tout aggrémenté d'épices qui releveront le plat. On peut également les préparer de façon végétarienne, sans viande,
Ce plat vaut vraiment la peine d'etre découvert car il est convivial et pas compliqué à préparer. Bien entendu, il y a une multitude de recettes différentes, un choix de légumes qui varie suivant les recettes, des épices en plus ou en moins mais le principal est de trouver le Berkoukes a son gout, de le préparer comme on l'aime, plus ou moins liquide, plus ou moins relevé suivant les appréciations de chacun.

A déguster bien entendu quand il fait bien froid dehors, tout chaud, arrosé d'un filet d'une excellente huile d'olive avec une bonne Kesra ( pain galette typiquement algérien ) faite maison ...

5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 00:16

Le cinéaste René Vautier n'est plus

Le célèbre cinéaste anti colonialiste français René Vautier est décédé dimanche dans un hôpital de Saint-Malot (Bretagne-France), à l'âge de 87 ans, a-t-on appris auprès du réalisateur Ahmed Rachedi.

Né le 15 janvier 1928 à Camaret-sur-Mer (Finistère), René Vautier a utilisé sa caméra pour témoigner des luttes de son époque. Homme de terrain et militant de première heure en faveur des causes justes, René Vautier avait soutenu la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie, en lui consacrant plusieurs de ses films.

Cinéaste engagé, René Vautier a connu la censure sur pratiquement toute son oeuvre. "Afrique 50", Premier film français anticolonialiste réalisé par René Vautier, alors âgé de 21 ans, sera interdit pendant plus de 40 ans. Il sera suivi d'autres films qui le consacreront dans son engagement.

"Une Nation, l’Algérie", un film sorti en 1954 juste après le déclenchement de la guerre de libération sera interdit et vaudra au cinéaste une condamnation pour "atteinte à la sûreté intérieure de la France".

Cette oeuvre sera suivie de "L'Algérie en flammes", tourné en pleine guerre dans les maquis algériens en 1958. Début 1962, René Vautier retourne en Algérie et crée le Centre Audiovisuel d’Alger, une structure destinée à former les futurs cinéastes et techniciens de l’Algérie indépendante qu'il dirigera jusqu'à son départ en 1966.

Il réalise en 1963 "Un peuple en marche", un film qui fait le bilan de la guerre d'Algérie en retraçant l'histoire de l'ALN, tout en montrant l'effort populaire de reconstruction du pays après l'indépendance.

En 1972, son film "Avoir vingt ans dans les Aurès" obtient le Prix international de la critique du festival de Cannes. En 1984, il fonde "Images sans chaînes", une société de production indépendante puis continue à tourner entre la France et l’Algérie, principalement des documentaires films sur l’immigration et la citoyenneté française comme "Immigration Amiens".

D'autres films suivront, toujours dans le même élan engagé du cinéaste dont "Le racisme en France" (1984) et "Vous avez dit français ?" (1990). En novembre 2014, La Cinémathèque algérienne a rendu hommage au cinéaste à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie.

Le cinéaste René Vautier n'est plus
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