Cheikha Rimitti arrive à Paris en 1979, où elle anime les soirées dans des cafés communautaires. Bien que mise à l'écart par les siens, elle devient peu à peu l'ambassadrice internationale, bizarrement, du raï (elle qui ne supportait tout ces jeunots tricheurs, disait-elle). Elle atteint même un nouveau public à la fin des années 1990 composé d'algériens de France, leurs enfants et même des européens et des spécialistes demusique.
Certains diront qu'elle a été mal managée ces dix dernières années puisque son agent refusait, sans qu'elle le sache, des concerts internationaux, demandant "pour elle" des cachets astronomiques. Un concert Place de la République à Paris, notamment.
Cheikha Rimitti sort un dernier album, "N'ta Goudami" (littéralement, "toi, face à moi").
Cheikha Rimitti s'est éteinte le 15 mai 2006, deux jours après son concert au Zénith (Paris) où elle chantait avec les "chebs", notamment Khaled. Avec son humour légendaire, elle disait qu'elle comptait bien les remettre à leur place.